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<p>Même si ce supplément édité en VF par les <b>Deadcrows</b> arrive précédé d’une assez bonne réputation, on ne m’enlèvera pas l’idée de la tête : un catalogue de matos pour <b><i>Runequest</i></b> Glorantha, cela reste quand même une drôle d’idée ! Alors, bien sûr, malgré son titre racoleur, ce supplément de quand même 128 pages ne contient pas que des dessins d’armes, des tables de caractéristiques prix/poids d’objets ou des listes d’objets magiques. Certes. Il aborde aussi la question de l’économie gloranthienne en général, des contraintes matérielles du voyage, des animaux vivants parmi les humains, etc. </p> <p>Oui, c’est vrai. Il n’en reste pas moins que cela ne semble pas a priori le thème le plus important à aborder pour découvrir les merveilles de Glorantha et, surtout, il n’étai (…)</p>

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<p>Même si ce supplément édité en VF par les <b>Deadcrows</b> arrive précédé d’une assez bonne réputation, on ne m’enlèvera pas l’idée de la tête : un catalogue de matos pour <b><i>Runequest</i></b> Glorantha, cela reste quand même une drôle d’idée ! Alors, bien sûr, malgré son titre racoleur, ce supplément de quand même 128 pages ne contient pas que des dessins d’armes, des tables de caractéristiques prix/poids d’objets ou des listes d’objets magiques. Certes. Il aborde aussi la question de l’économie gloranthienne en général, des contraintes matérielles du voyage, des animaux vivants parmi les humains, etc. </p> <p>Oui, c’est vrai. Il n’en reste pas moins que cela ne semble pas a priori le thème le plus important à aborder pour découvrir les merveilles de Glorantha et, surtout, il n’était pas a priori nécessaire d’en faire un supplément spécifique.</p> <p>En voulant singer les pires dérives des catalogues à rallonge de certaines gammes pléthoriques, Chaosium n’a pas pu éviter tous les écueils de pareilles pratiques. Le premier est le copié/collé. De fait, une partie non-négligeable du contenu de ce supplément (toutes les listes, notamment les armes et armures) se trouve déjà (et c’est bien normal en ce sens) dans le copieux livre de base de la gamme. On entend les explications sur l’aspect pratique d’un tel tiré-à-part mais on nous a déjà fait le coup avec les sorts de magie. Au bout d’un moment, cela pose surtout la question de l’ergonomie du livre de base : s’il est gros et dense au point que l’on ait besoin d’avoir la même chose dans de plus petits livres… et bien sans doute fallait-il concevoir dès le début de plus petits livres. CQFD. </p> <p>L’autre écueil habituel des suppléments consacrés au matos est le remplissage. On n’échappe donc pas aux longues listes d’objets accompagnés inévitablement d’un petit commentaire qui apporte tellement mais tellement d’informations. On est ainsi bien heureux d’apprendre que la tente pour 5 personnes est, je cite, « une tente assez grande pour accueillir cinq personnes ». De ce fait, on est soulagés de comprendre grâce à ce supplément, quelques lignes plus bas, que, la tente pour 3 personnes est, elle, je cite encore, « comme ci-dessus, mais pour 3 personnes ». Ouf. A cela vous pouvez ajouter les indispensables explications sur ce que recouvrent les termes mystérieux de bottes, corde, sac de billes, marteau, etc.</p> <p>Bon, OK, OK, on se moque un peu facilement (on aime bien ça chez le Fix…) mais il y a aussi des passages équivalents qui savent être intéressants. On pense par exemple aux instruments de musique ou aux parures et bijoux qui, elles, nous apportent vraiment des éléments de <i>background<i> gloranthien en plus de leur prix ou de leur disponibilité sur les marchés. Là, ça passe. Il n’en reste pas moins que c’est un peu noyé dans la masse et qu’on se surprend à tourner les pages en se demandant ce que l’on va bien pouvoir faire de ce catalogue. En vrai.<br /></i></i></p> <p>Le pire, c’est que (…)</p>

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<p>Ah bah, c’est vrai que cela leur faisait un peu léger niveau catalogue. Aussi, <b>Arkhane Asylum Publishing</b> a décidé, en toute simplicité, d’ajouter potentiellement des dizaines (oui, des dizaines) de titres à i-celui. En effet, AAP vient d’annoncer en grandes pompes chez nos confrères de Rôliste.tv la naissance d’un label entièrement dédié à la publication de VF de jeux indés de la scène internationale. Sans doute pour anticiper toutes nos futures vannes sur les retards du planning, ils ont sagement choisi de l’appeler, <b>Rabbit Hole.</b></p> <p>Sans pouvoir dire s’il s’agit d’une entité vraiment différente de AAP, toujours est-il que Rabbit Hole aura bientôt le droit, dans quelques semaines, à son site dédié. C’est sur celui-ci qu’auront lieu les précommandes non participatives p (…)</p>

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<p>Ah bah, c’est vrai que cela leur faisait un peu léger niveau catalogue. Aussi, <b>Arkhane Asylum Publishing</b> a décidé, en toute simplicité, d’ajouter potentiellement des dizaines (oui, des dizaines) de titres à i-celui. En effet, AAP vient d’annoncer en grandes pompes chez nos confrères de Rôliste.tv la naissance d’un label entièrement dédié à la publication de VF de jeux indés de la scène internationale. Sans doute pour anticiper toutes nos futures vannes sur les retards du planning, ils ont sagement choisi de l’appeler, <b>Rabbit Hole.</b></p> <p>Sans pouvoir dire s’il s’agit d’une entité vraiment différente de AAP, toujours est-il que Rabbit Hole aura bientôt le droit, dans quelques semaines, à son site dédié. C’est sur celui-ci qu’auront lieu les précommandes non participatives pour ces jeux. En effet, les jeux indés étant souvent courts, presque toujours dépourvus de la moindre notoriété et, le plus souvent, sans <i>goodies<i> et autres extensions plus ou moins vitales, le modèle du foulancement semble peu judicieux pour eux. Ainsi, après la période de préco, les jeux seront en sortie directe en boutiques.</i></i></p> <p>Est-ce le <i>zeitgeist,<i> le pur hasard ou une réflexion approfondie sur le modèle économique du JdR actuel ? Toujours est-il que la démarche semble en effet s’accompagner d’une volonté de sobriété. Certes, cela fera encore de nombreux jeux supplémentaires sur les étals mais ceux-ci seront à prix serré (entre 10 et 20 euros selon la pagination) et, donc, dépourvus d’accessoires et ouvertement privés de suivi (sauf réédition pour les gros succès). <i>One shot.</i></i></i></p> <p>Ces jeux indés devraient être commercialisés en saison au titre de 6 nouveaux jeux tous les six mois. Il ne s’agira pas pour autant de lots indivisibles : les jeux seront bien évidemment achetables un par un, en préco ou en boutiques.</p> <p>La première saison devrait arriver à la fin du premier trimestre 2025. Parmi les six titres, on devrait a minima y trouver : <i>Missions Impawssibles<i> (des ratons-laveurs en mission… si, si), <i>Le Job<i> (ambiance <i>Ocean’s eleven<i> avec un système d’empilement de dés à ne pas faire tomber pour ne pas faire foirer le casse !) ou encore<i> Blurred Lines<i> (un jeu solo dans une ambiance de <i>giallo<i> à l’italienne : un <i>paparazzo<i> a pris des photos qu’il n’aurait pas du prendre). A noter que ce dernier impressionne particulièrement avec sa mise en forme graphique magnifique : ce sera visiblement un des critères de choix des jeux de Rabbit Hole.</i></i></i></i></i></i></i></i></i></i></i></i></p> <p>En revanche, solo, multi, tradi, sans MJ, etc. : il y aura un peu de tout… pour peu que ce soit de la traduction ! Même si Rabbit Hole n’écarte pas l’idée de faire de la création francophone, pour le moment, aucun titre ne semble être à l’ordre du jour des toutes premières saisons.</p> <p>Mais ce n’est pas tout. Non, ce n’est pas tout. Vous ne pensiez quand même pas que AAP allait se contenter d’annoncer (…)</p>

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<p>Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.</p> <p>Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.</p> <p>Au programme cette semaine :</p> <ul><li><b>Le jeu-campagne complet, <i>Amaranthe<i> : </i></i></b>très belle livraison de gratuit ce (…)</li></ul>

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<p>Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.</p> <p>Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.</p> <p>Au programme cette semaine :</p> <ul><li><b>Le jeu-campagne complet, <i>Amaranthe<i> : </i></i></b>très belle livraison de gratuit ce lundi (‘faut dire : cela faisait longtemps !) avec cette ambitieuse campagne prête-à-jouer de 112 pages très agréablement présentée. Située dans un univers de<i> Moby Dick<i> <i>fantasy<i> (si, ça existe) et donc centrée autour des voyages maritimes, des îles mystérieuses et de leurs habitants qui le sont encore plus, elle a été conçue, chose rare, pour être jouée en table ouverte. Chaque séance est un scénario différent qui part sur la même base (un équipage échoué qui doit s’aventurer hors de son camp de base) mais la composition de la tablée peut être largement différente de l’un à l’autre. La campagne est aussi un bac-à-sable avec <i>hexcrawl<i> : l’île en question est divisée en hexagones et chacun d’entre eux est décrit sur une pleine page. D’autres fronts et menaces animent l’île pour un maximum d’interaction. Certains lieux d’aventure sont dotés de leur propre plan avec cases, hexagones et tout le nécessaire. Déjà très complète avec ses plus de 100 pages, la campagne vient en plus avec son petit système de jeu dédié, qui utilise notamment (on les avait presque oublié !) des dés FATE. Feuille de personnage, système de création de PJ et bestiaire sont aussi bien sûr au rendez-vous. Au bilan, un très beau travail qui mériterait indiscutablement une édition pro pour le mettre au vu et au su de tous. En attendant, vous pouvez gratifier les auteurs avec un prix libre ou leur commander une version POD de leur travail. Le tout se passe ici : https://www.pepinside.com/amaranthe<b><br /></b></i></i></i></i></i></i></li></ul> <ul><li><b>La livraison saisonnière de PTGPTB : </b>ouh, pinaise, le temps file et on ne va pas tarder à être rattrapés par l’engrenage fatal des saisons ! Comme vous le savez, le célèbre site de traduction d’articles sur le JdR, PTGPTB, privilégie des mises à jour de son contenu une fois par saison. Or, vous l’avez sans doute constater car vous n’avez vu le soleil que 25 mn en deux mois : c’est l’automne. Une saison idéale pour jouer au JdR enfermé au chaud pendant des heures. C’est aussi la saison idoine pour lire les articles publiés dans le lot saisonnier de PTGPTB, la plupart des traductions d’articles de fond sur la pratique du JdR. Parmi (…)</li></ul>

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<p>Ah ! Après une semaine sans news, vous croyiez être débarrassés d’Ursulin Cornu et de ses opinions à l’emporte-pièce ? Misérables ! J’ai simplement voulu vous épargner l’ennui infini des nouvelles du début novembre. Et accessoirement, je n’avais pas le courage d’écrire tout un article sur l’album de Noël de <i>Critical Role.</i></p> <p>Bref, au menu de ce dimanche : les travailleurs américains du jeu sur table se rencontrent, Asmodée se porte bien malgré les rumeurs, et si vous avez marre de crawler dans les donjons, on a le Kickstarter parfait.</p> <p>Tabletop Game Jobs se rencontre enfin</p> <p>Tabletop Game Jobs (TJG pour les intimes) serait le site de recrutement le plus populaire de l’industrie s’il ne se résumait pas à une page Facebook. Mais quelle page mes aïeux ! Fort de plus d (…)</p>

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<p>Ah ! Après une semaine sans news, vous croyiez être débarrassés d’Ursulin Cornu et de ses opinions à l’emporte-pièce ? Misérables ! J’ai simplement voulu vous épargner l’ennui infini des nouvelles du début novembre. Et accessoirement, je n’avais pas le courage d’écrire tout un article sur l’album de Noël de <i>Critical Role.</i></p> <p>Bref, au menu de ce dimanche : les travailleurs américains du jeu sur table se rencontrent, Asmodée se porte bien malgré les rumeurs, et si vous avez marre de crawler dans les donjons, on a le Kickstarter parfait.</p> <p>Tabletop Game Jobs se rencontre enfin</p> <p>Tabletop Game Jobs (TJG pour les intimes) serait le site de recrutement le plus populaire de l’industrie s’il ne se résumait pas à une page Facebook. Mais quelle page mes aïeux ! Fort de plus de 20 000 membres, ce forum est la plaque tournante ultime du jeu sur table américain, et ce malgré une image plutôt discrète.</p> <p>C’est donc pour rendre les choses un peu plus officielles que les organisateurs ont annoncé leur premier évènement public à en croire l’article de BoardGameWire. Prévue pour 2025, l’assemblée est décrite comme une foire au travail permettant aux entreprises de recruter plus facilement, et aux professionnels de trouver un employeur.</p> <p>Ross Thompson, organisateur de l’évènement et cocréateur de la page, développe en spécifiant que l’évènement reflète « un tournant cool de l’industrie […] même si tous les appelés ne seront pas élus, il y a plein de nouvelles entreprises qui recrutent, mais aucun site où poster leurs annonces ». Comme dans de nombreuses branches avec le label « passion », travailler dans les jeux sur table dépend plus de vos contacts que de vos compétences, or c’est explicitement ce que TJG veut changer.</p> <p>Asmodée quitte le navire Embracer à la dérive</p> <p>Toujours d’après BoardGameWire, l’entreprise française qui règne sur le paysage ludique européen n’a pas eu les meilleurs quadrimestres de son histoire récemment, accusant une baisse de 6% dans son dernier rapport comparé à l’année précédente. Pour autant, le chiffre d’affaire d’Asmodée est en grande forme, au point d’annoncer son indépendance du géant Embracer. Comment ? Pourquoi ?</p> <p>D’abord, les jeux estampillés de la marque ont toujours la cote, sans compter les partenariats très fructueux en cours avec Lego entre autres, mais les chiffres seraient plombés par la distribution des produits de leurs partenaires. Mais surtout, Asmodée essuie les pots cassés de sa maison-mère, Embracer, endettée à près de 2 milliards de dollars après un accord raté avec les saoudiens de Savvy Games, une dette qu’Asmodée assume à hauteur de 900 millions. Compte-tenu de ce boulet financier, la baisse de régime perçue paraît tout de suite très relative, surtout quand d’autres branches d’Embracer coulent à près de 46%.</p> <p>Ce climat inquiétant ayant déjà généré près de 1400 licenciements l’an dernier est de toute évidence la goutte d’eau qui fait déborder le vase puisque (…)</p>

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<p><i>Parfois, les étoiles finissent par s’aligner. Après une longue période de disette pour les francophones, <i><b>Delta Green</b> <i>revient … On le savait depuis le printemps dernier : <b>Akileos</b> et le Studio <b>Matagot</b> vont s’attaquer à la traduction en français du jeu <i>Delta Green <i>de Arc Dream Publishing. Mais comme le temps euclidien n’est pas celui de <i>Delta Green<i>, la date du foulancement n’a eu de cesse de reculer : d’abord annoncé pour l’été, puis pour la rentrée, la sortie est prévue finalement pour le 18 novembre.</i></i></i></i></i></i></i></p> <p>Et pour le Fix, c’est là une excellente occasion pour faire le point sur ce jeu. Qui d’ailleurs n’est pas qu’un jeu, mais bel et bien un univers en soi.</p> <p>De Convergence à Delta Green </p> <p>La première brique (…)</p>

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<p><i>Parfois, les étoiles finissent par s’aligner. Après une longue période de disette pour les francophones, <i><b>Delta Green</b> <i>revient … On le savait depuis le printemps dernier : <b>Akileos</b> et le Studio <b>Matagot</b> vont s’attaquer à la traduction en français du jeu <i>Delta Green <i>de Arc Dream Publishing. Mais comme le temps euclidien n’est pas celui de <i>Delta Green<i>, la date du foulancement n’a eu de cesse de reculer : d’abord annoncé pour l’été, puis pour la rentrée, la sortie est prévue finalement pour le 18 novembre.</i></i></i></i></i></i></i></p> <p>Et pour le Fix, c’est là une excellente occasion pour faire le point sur ce jeu. Qui d’ailleurs n’est pas qu’un jeu, mais bel et bien un univers en soi.</p> <p>De Convergence à Delta Green </p> <p>La première brique fondatrice de l’univers <i>Delta Green<i> est <i>Convergence<i>, un scénario paru dans le fanzine semi-professionnel <i>Unspeakable Oath<i>.</i></i></i></i></i></i></p> <p>Nous sommes en 1992 :  La notion de Nouvel Ordre Mondial, avant de devenir la <i>Danette<i> au caramel des milieux conspi, c’est Georges Bush (père) qui libère le Koweït, l’URSS  qui s’effondre et les États-Unis qui semblent désormais les gendarmes du monde en raison de leurs gros bras et de la séduction de leur modèle culturel dominant la pop culture. Dans le même temps, par un bel effet de symétrie sombre, les années 1990 c’est aussi Wacko, Texas, les attentats de Timothy Mc Veigh à Oklahoma City ou ceux d’Atlanta. Bref, alors que <i>Cthulhu Now<i> (paru en 1989) proposait une transposition à l’époque contemporaine de <i>l’Appel de Cthulhu<i>, <i>Convergence<i> creusait un autre sillon. Le scénario mettait l’accent sur l’aspect obscur du pouvoir états-unien dans la lignée de la série <i>X-files<i>. En effet, que joue-t-on dans <i>Convergence<i> ? Des agents du FBI ayant une double allégeance à une organisation appelée Delta Green et définie ainsi :</i></i></i></i></i></i></i></i></i></i></i></i></p> <p><i>Un groupe non-officiel, comprenant des membres des agences fédérales de sécurité, du renseignement et de l’armée, (…). Delta green n’a aucun budget, siphonnant ses ressources, son personnel et ses finances de toute agence ou branche de l’armée pour laquelle elle opère. Dela Green se spécialise dans les situations où les problèmes de coopération inter-agences peuvent rendre compliquée la résolution des affaires, sans même parlé des difficultés à garder le secret. La plupart du temps, cela signifie se confronter au surnaturel et en particulier au Mythe de Cthulhu</i></p> <p>Il est à noter que <i>Convergence<i> était censé servir de première partie à un hypothétique « Cyber Cthulhu » surfant sur le succès de <i>Cyberpunk.<i> A l’origine ce cycle devait être développé à la fois dans <i>The Unspeakable Oath<i> et dans le magazine <i>Interface<i>, pour jouer à <i>Cthulhu Now<i> dans l’ambiance de<i> Cyberpunk 2020<i>. Ce projet ne dépassa pas l’esprit de ses promoteurs et il ne resta finalement que (…)</i></i></i></i></i></i></i></i></i></i></i></i></p>

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<p>Grâce à leur communauté (essentiellement via Youtube), certains acteurs du JdR arrivent à faire leur petite affaire un peu en vase clos, sans forcément beaucoup de com’ (en tout cas, dans les canaux que nous fréquentons, nous), sans éditeur, rien de tout ça. Et, après tout, ils n’ont pas l’air de plus mal s’en porter.</p> <p>C’est tout particulièrement le cas du <b>Scénarurgien,</b> Youtubeur spécialisé dans les conseils autour du JdR sur table (j’aurais pourtant dit « une niche dans la niche » mais ça fait longtemps que j’ai arrêté de croire dans mon expertise ès vidéo…), qui s’est lancé depuis quelques temps dans la publication d’outils d’aide à la maîtrise et/ou à la conception de ses propres scénarios. Ils prennent la forme de <i>decks<i> de cartes permettant, notamment, d’ajouter d (…)</i></i></p>

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<p>Grâce à leur communauté (essentiellement via Youtube), certains acteurs du JdR arrivent à faire leur petite affaire un peu en vase clos, sans forcément beaucoup de com’ (en tout cas, dans les canaux que nous fréquentons, nous), sans éditeur, rien de tout ça. Et, après tout, ils n’ont pas l’air de plus mal s’en porter.</p> <p>C’est tout particulièrement le cas du <b>Scénarurgien,</b> Youtubeur spécialisé dans les conseils autour du JdR sur table (j’aurais pourtant dit « une niche dans la niche » mais ça fait longtemps que j’ai arrêté de croire dans mon expertise ès vidéo…), qui s’est lancé depuis quelques temps dans la publication d’outils d’aide à la maîtrise et/ou à la conception de ses propres scénarios. Ils prennent la forme de <i>decks<i> de cartes permettant, notamment, d’ajouter de l’inattendu et de la variété dans des moments décevants (typiquement, les combats) ou en guise de support à la créativité.</i></i></p> <p>A chaque fois, ce sont de gros succès de foulancement mais, ensuite, on ne voit plus la couleur de ces fameux paquets de cartes, même pas dans les boutiques en ligne les mieux achalandées. A priori, les <i>decks<i> ne sont disponibles que dans la boutique en ligne du Monsieur. Ce qui ne facilite pas la découverte inattendue, on en conviendra.</i></i></p> <p>Et donc, rebelote (uh, uh), le Scénarugien revient encore une fois avec un <i>deck<i> cette fois-ci consacré à la création de personnages : le <i><b>RPG Charamaker.</b><i> Il est actuellement en cours de CF : https://www.gameontabletop.com/cf4541/rpg-charamaker-deck-pour-la-creation-de-personnage-de-jeu-de-role.html Et vous savez quoi ? Le foulancement a déjà dépassé les 900 % alors qu’il reste encore pile un mois de foulancement. Ça devrait le faire. On y croit.</i></i></i></i></p> <p>Le<i> RPG Charamaker<i> (le nom est quand même vraiment pourri, non ?) a le bon goût de s’attaquer à un des pires angles morts de la création de PJ dans de nombreux JdR : le fameux (fumeux ?) concept de personnage. Vous savez ? Ce qu’on vous demande d’inventer ex-nihilo alors que, par définition, vous n’avez encore jamais joué à ce jeu, dans cet univers, rien. L’idée ici est donc, à la façon d’un tarot divinatoire, de tirer quelques cartes que l’on pourra ensuite interpréter de façon à faire naître un concept de personnage à décliner, ensuite, en profil technique en fonction du jeu joué.</i></i></p> <p>Bon, on ne va pas se mentir, ce n’est pas cet outil qui vous permettra de faire naître un concept de personnage typiquement gloranthien ou un <i>runner<i> capable de se fondre dans les Ombres comme un poisson dans l’eau : c’est un outil très générique et qui ne peut donc que s’attaquer à des profils très génériques eux aussi. Pas si sûr qu’ils soient interchangeables entre chaque univers de jeu. Cela dit, cela a au moins le mérite de tenter de s’attaquer au problème et peut sans doute permettre d’initier la réflexion sur un nouveau personnage autrement qu’en fixant sa fiche de PJ vierge ou en (…)</i></i></p>

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<p>Dans la vie, il y a deux choses qui me donnent envie de me lever le matin : une bonne uchronie, et la nostalgie des années 2000. C’est pourquoi je penses que Tony Champclos, l’auteur du jeu-campagne <b><i>Magna</i></b> (<b>Les XII Singes</b>) a probablement infiltré mes rêves en ajoutant « c’est pas mal, mais ça manque de loups mutants ».</p> <p>Un univers Top-Délire-Méga-Groove</p> <p><i>Magna<i> est donc la première œuvre de Tony Champclos, et le moins qu’on puisse dire, c’est que sa proposition est ambitieuse : une série d’ouvrages combinant un système de jeu maison, et plus de 800 pages de campagne, faisant de ce « jeu-campagne » plutôt une campagne avec un système de jeu accroché. La mise en page est exquise même si les finitions laissent à désirer, et les quelques illustrations or (…)</i></i></p>

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<p>Dans la vie, il y a deux choses qui me donnent envie de me lever le matin : une bonne uchronie, et la nostalgie des années 2000. C’est pourquoi je penses que Tony Champclos, l’auteur du jeu-campagne <b><i>Magna</i></b> (<b>Les XII Singes</b>) a probablement infiltré mes rêves en ajoutant « c’est pas mal, mais ça manque de loups mutants ».</p> <p>Un univers Top-Délire-Méga-Groove</p> <p><i>Magna<i> est donc la première œuvre de Tony Champclos, et le moins qu’on puisse dire, c’est que sa proposition est ambitieuse : une série d’ouvrages combinant un système de jeu maison, et plus de 800 pages de campagne, faisant de ce « jeu-campagne » plutôt une campagne avec un système de jeu accroché. La mise en page est exquise même si les finitions laissent à désirer, et les quelques illustrations originales sont plutôt classes. </i></i></p> <p>L’univers de <i>Magna<i> est riche et complexe. Sans trop vous en dévoiler, la version des années 2000 dans laquelle nous plonge Magna est influencée par trois groupes </i></i><b>: </b>les Saints, une bande de paladins loyal-bons dont l’existence est à peine plus qu’une rumeur ; M.A.G.N.A, un conglomérat corporatiste né dans les 70’s ; et les Fenris, des loups mutants super-intelligents dont le sang peut donner des pouvoirs paranormaux aux humains. </p> <p>y a pas à dire, les XII singes savent faire de beaux ensembles </p> <p>La campagne (car <i>Magna<i> est avant tout une campagne) est divisée en saisons linéaires offrant pas mal de diversité aux joueurs. Ils vont voyager dans le monde, le temps et les dimension, et user de supers pouvoirs pour je vous le donne en milles… Sauver le monde. Et je vous vois écrire ce commentaire, s’il vous plaît, arrêtez. Linéaire n’est pas une insulte comme certains <i>boards<i> de Reddit voudraient vous le faire croire, mais un style de narration avec un début, un milieu et une fin. <i>Magna<i> n’est simplement pas un bac à sable, il nous présente un calendrier précis d’évènements que les personnages joueurs vont traverser les uns après les autres. La première saison est d’ailleurs assez originale, se déroulant dans une boucle temporelle ne durant que 24h. Les 5 saisons de <i>Magna<i> donnent explicitement la part belle à l’enquête et aux intrigues politiques, et offrent une véritable diversité de situations.</i></i></i></i></i></i></i></i></p> <p>Ce <i>setting<i> foisonnant est la première preuve que Magna est bourré d’amour. Chaque détail du monde dans lequel on évolue est méthodiquement créé par un esprit déterminé. Vous avez déjà eu ces MJ qui disent vouloir faire un bouquin à partir de leur campagne ? Eh bien <i>Magna<i> me donne l’impression que Tony Champclos l’a presque certainement fait, pour le meilleur comme pour le pire, à commencer par le système de jeu.</i></i></i></i></p> <p>Un système à faire hurler</p> <p><i>Magna<i> se joue très simplement si vous êtes familiers du 2d20 de <i>Modiphius<i> : additionnez deux chiffres de votre feuille (une compétence et un attribut), puis (…)</i></i></i></i></p>

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<p><i>… et oui, car le couperet va bientôt tomber. La fin du foulancement du nouveau jeu de <i>dark fantasy <i>des <b>XII Singes</b> est en train de se terminer. Le sablier va encore égrainer quelques heures à peine et après… shlack. Pour vous aider à franchir le pas et à rejoindre les légions de<i> <b>Thanatos,</b><i> nous avons posé quelques questions à l’éditeur, Franck Plasse, et bien sûr à l’auteur unique du jeu, Jean-Yves Pattus, qui vont déployer tous leurs meilleures arguments. Le sourire de la mort, en somme.</i></i></i></i></i></p> <p><b>1. Une question d’abord pour Jean-Yves : Thanatos parle surtout de la mort (sans blague ?!) et présente un contexte assez sombre. (…) Sinon, toi, ça va ?</b></p> <p>JY = Très bien merci ! Souvent les choses paraissent sombres parce qu’on les rega (…)</p>

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<p><i>… et oui, car le couperet va bientôt tomber. La fin du foulancement du nouveau jeu de <i>dark fantasy <i>des <b>XII Singes</b> est en train de se terminer. Le sablier va encore égrainer quelques heures à peine et après… shlack. Pour vous aider à franchir le pas et à rejoindre les légions de<i> <b>Thanatos,</b><i> nous avons posé quelques questions à l’éditeur, Franck Plasse, et bien sûr à l’auteur unique du jeu, Jean-Yves Pattus, qui vont déployer tous leurs meilleures arguments. Le sourire de la mort, en somme.</i></i></i></i></i></p> <p><b>1. Une question d’abord pour Jean-Yves : Thanatos parle surtout de la mort (sans blague ?!) et présente un contexte assez sombre. (…) Sinon, toi, ça va ?</b></p> <p>JY = Très bien merci ! Souvent les choses paraissent sombres parce qu’on les regarde sans lumière. Je crois aux bienfaits des exutoires. Et au fond je reste un vieux gothique…</p> <p><b>2. Pourquoi s’être lancé d’abord dans l’auto-édition : tu n’aimes pas trop les éditeurs, c’est ça ?</b></p> <p>JY = Je n’avais jamais imaginé proposer un jeu à des éditeurs pro avant d’avoir des retours sur <i>Thanatos<i> version indé. Je pense que le manque de confiance est un problème récurrent chez bien des créateurs qui n’osent pas se lancer dans le grand jeu. J’avais aussi des à priori sur mon propre univers et son thème. Jouer la mort ? C’est un peu un truc de niche. Sans les retours positifs de ceux qui ont lu <i>Thanatos<i> dans ses premières incarnations je n’aurai jamais osé contacter les XII singes.</i></i></i></i></p> <p>Être indépendant m’a permis d’aller loin dans la proposition aussi bien du système que de l’univers mais aussi esthétique. Même si le fait de travailler seul a montré ses limites, ce passage a été une phase importante dans l’affirmation de l’identité du jeu. Qui sait, sans ce passage, peut être que je n’aurais pas convaincu les XII.</p> <p><b>3. Une question obsédante pour les Singes : on a vraiment besoin d’un jeu médiéval-fantastique de plus ? Sérieusement ?</b></p> <p>F = On ne raisonne pas vraiment par genre . Face à une proposition, notre premier question est d’abord est-ce que certains d’entre nous ont envie d’y jouer. Et quelle que soit la réponse, pourquoi. Cela nous amène à des constats qui guide notre décision. Évidemment , cela fait que si c’est trop proche de quelque chose que l’on a déjà fait ou que l’on va faire, ça écarte la proposition.</p> <p>Dans le cas de <i>Thanatos,<i> on a été séduits par un dieu de la Mort hors du bien et du mal, par des morts-vivants qui sont en fait ses « ennemis », par des PJ choisis par ce dieu pour son service et projetés dans un autre monde dans leur propre monde, par les dilemmes qui les attendent, si bien suscités par le système à base de cartes et ses « fatalités », à la fois bonus et exigences du dieu de la Mort.</i></i></p> <p>Donc on n’a pas vu un jeu med-fan de plus, mais au contraire plein de nouveautés et leur imbrication cohérente qui nous donnaient envie de jouer.</p> <p><b>4. (…)</b></p>

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<p>Si vous suivez un peu l’actualité du JdR (oui, on sait : ce n’est pas facile en ce moment…), vous avez du voir que d’aucuns se questionnent sur l’avenir du modèle économique du JdR basé sur le recours quasi-systématique à des foulancements qui, de ce fait, attendent en rangs serrés sur la ligne de départ, rejouant à qui mieux-mieux la fable du lièvre et de la tortue.</p> <p>Dans l’ensemble, pourtant, un nombre toujours élevé de tortues finit par franchir la ligne d’arrivée et les jeux continuent d’arriver à gros bouillons jusque dans les rayonnages des boutiques spécialisées, physiques ou virtuelles. Pourtant, ces derniers temps, des événements comme le report quasi-immédiat du foulancement de<i> HeXXen 1733<i> chez BBE ou le reboot laborieux du <i>Arkéos<i> de Rafiot Fringant a commenc (…)</i></i></i></i></p>

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<p>Si vous suivez un peu l’actualité du JdR (oui, on sait : ce n’est pas facile en ce moment…), vous avez du voir que d’aucuns se questionnent sur l’avenir du modèle économique du JdR basé sur le recours quasi-systématique à des foulancements qui, de ce fait, attendent en rangs serrés sur la ligne de départ, rejouant à qui mieux-mieux la fable du lièvre et de la tortue.</p> <p>Dans l’ensemble, pourtant, un nombre toujours élevé de tortues finit par franchir la ligne d’arrivée et les jeux continuent d’arriver à gros bouillons jusque dans les rayonnages des boutiques spécialisées, physiques ou virtuelles. Pourtant, ces derniers temps, des événements comme le report quasi-immédiat du foulancement de<i> HeXXen 1733<i> chez BBE ou le reboot laborieux du <i>Arkéos<i> de Rafiot Fringant a commencé à instiller le doute sur la pérennité de ce modèle.</i></i></i></i></p> <p><b>Arkhane Asylum</b> est pour le moins rompu aux joutes du foulancement depuis belle lurette, même si un projet comme <i>Metro 2033<i> continue encore, 4 ans plus tard, a démontré que avant d’être il faut avoir été et en payer les pots cassés. Depuis, AAP a enchaîné de nombreux beaux succès mais certains CF sont restés au bord de la route ou se sont avérés bien plus laborieux que prévus. On se souvient de <i>Humblewood<i> ou encore, surtout, de <i>Nightfell<i> qui avait du être abandonné en plein foulancement.<br /></i></i></i></i></i></i></p> <p>C’est un peu dans cette catégorie incertaine que l’on trouve <b><i>Shiver,</i></b> ce projet de VF d’un jeu d’horreur US relativement peu connu sous nos latitudes. Le foulancement a été judicieusement lancé pour Halloween mais, depuis, il patine un peu, se contenant de rassembler un noyau (vous l’avez, du coup ?) de fans qui ne permettent pas à l’heure actuelle de dépasser les 70 % de l’objectif initial. Pas vraiment un raz-de-marée. </p> <p>Il est un peu difficile d’analyser la situation à l’heure actuelle : seul le résultat des gros CF suivants (<i>Delta Green, Paranoïa, Old Gods of Appalachia<i>, etc.) permettront de dégager une tendance réelle en ce qui concerne l’avenir des foulancements rôlistes.</i></i></p> <p>En ce qui concerne le cas spécifique de <i>Shiver,<i> on peut quand même relever quelques points troublants. Le premier, peut-être, est l’absence de préparation du foulancement en amont. AAP est une marque associée à de grands partenaires comme Free League ou Modiphius. Là, le jeu VO est édité par les notoirement mins connus Parable Games. On est bien placés chez le Fix pour savoir que le planning de AAP regorge de projets alléchants en attente, souvent du suivi de gammes qui fonctionnent bien, parfois même des gammes nouvelles déjà annoncées ou à peine lancées. Là, ce <i>Shiver<i> a popé de manière un peu inattendue et a sans doute pris de cours les rôlistes, gens notoirement économes et prévoyants (non, c’est une blague). On remarquera d’ailleurs que, dans la foulée, AAP a annoncé la future publication d’une bonne demi-douzaine de (…)</i></i></i></i></p>

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<p>Il est donc temps pour moi de clôturer mon triptyque d’articles sur le jeu de rôle <i><b>TORG Eternity</b>.<i> Dans les deux premiers volets, je vous avais présenté <u>l’univers </u>puis <u>le système de règles</u> de ce jeu de rôle très particulier (je vous invite d’ailleurs à lire ces articles avant d’attaquer ce troisième volet, car je ne vais pas réexpliquer toutes les notions liées à ce jeu) Je vais conclure aujourd’hui en vous parlant de son identité ludique globale et de la façon dont s’organise son imposante gamme.</i></i></p> <p>L’idée de ce dernier article est de mettre en évidence le type de partie que <i>TORG Eternity<i> va vous permettre de vivre, les points forts et les complexités de cette proposition, et même quelques conseils pour vous lancer dans la Guerre des réalités (…)</i></i></p>

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<p>Il est donc temps pour moi de clôturer mon triptyque d’articles sur le jeu de rôle <i><b>TORG Eternity</b>.<i> Dans les deux premiers volets, je vous avais présenté <u>l’univers </u>puis <u>le système de règles</u> de ce jeu de rôle très particulier (je vous invite d’ailleurs à lire ces articles avant d’attaquer ce troisième volet, car je ne vais pas réexpliquer toutes les notions liées à ce jeu) Je vais conclure aujourd’hui en vous parlant de son identité ludique globale et de la façon dont s’organise son imposante gamme.</i></i></p> <p>L’idée de ce dernier article est de mettre en évidence le type de partie que <i>TORG Eternity<i> va vous permettre de vivre, les points forts et les complexités de cette proposition, et même quelques conseils pour vous lancer dans la Guerre des réalités.</i></i></p> <p>Nous allons le voir ensemble, l’offre de <i>TORG Eternity<i> est à la fois forte et spécifique, et comme souvent ces caractéristiques passent d’abord par le matériel proposé. Nous allons donc commencer par un point sur la gamme, avant d’aller mettre le doigt sur l’effet de tout cela autour d’une table de jeu. Nous finirons enfin par quelques conseils pour appréhender au mieux vos futures parties de ce jeu de rôle.</i></i></p> <p><b>La gamme TORG Eternity : une générosité savamment organisée</b></p> <p>Comme vous le savez à présent, après la lecture attentive des deux premiers articles de ce triptyque, l’univers de <i>TORG Eternity<i> est clairement organisé comme une mosaïque : la Prime Terre subit l’invasion aux quatre coins de la planète de 7 autres Cosms (des réalités alternatives venant d’autres mondes). Ces derniers, chacun dirigé par un Seigneur de la réalité souhaitant s’emparer de l’énergie des possibilités de notre monde, modifient les lois du réel selon leurs propres règles et thématiques. A partir de là commence la Guerre des réalités, un conflit amenant donc l’univers du jeu à évoluer dans le temps.</i></i></p> <p>Et bien, et c’est un point essentiel à comprendre, la gamme de <i>TORG Eternity<i> s’appuie totalement sur cette logique de contexte pour organiser la structure de sa gamme (que ce soit d’un point de vue géographique mais aussi chronologique).</i></i></p> <p>Je vais donc vous présenter ci-dessous une description de la structure de la gamme de <i>TORG Eternity<i> éditée en VF, et je vais le faire d’une manière spécifique totalement volontaire de ma part … car elle doit mettre en lumière la logique très intéressante qui a dicté la gestion éditoriale de ce jeu de rôle.</i></i></p> <p><b>Socle de base TORG Eternity : le début de la Guerre des réalités</b></p> <p>Commençons par le commencement, c’est-à-dire le matériel proposé lors du tout premier financement participatif de <i>TORG Eternity<i> proposé par <i>Black Book Editions</i>. L’éditeur français ayant eu le bon goût d’être très fidèle à la logique de la gamme VO d’<i>Ulisses Spiele</i>, nous allons pouvoir nous appuyer là-dessus pour notre démonstration :</i></i></p> <ul><li><p><b>Supplément (…)</b></p></li></ul>

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